• Rêves d'amour

    Rêves d'amourToute sa vie et bien au-delà, Marilyn fut une star vénérée telle une déesse, et désirée comme peu le furent. mais la femme, elle, ne se sentit jamais aimée. Ces manques affectifs, s'ils participèrent pourtant à son talent, firent d'elle un être totalement désespéré, qui quelquefois se prenait à rêver ! Vers la fin de sa vie, Marilyn acheta une statuette en bronze de Robin. Elle était complètement fascinée par le couple d'amants représenté : l'homme dans son désir, avait une attitude brutale et prédatrice, tandis que la femme, elle, n'était que douceur et soumission…

  • Rêves d'amourLa petite fille que fut Norma Jean, manqua de tout, et surtout d'amour : privée très tôt de sa mère atteinte de graves troubles psychiques et n'ayant jamais connu son père, Norma Jean ne connut pas cette essentielle et première expérience de l'amour. Toujours, elle fut donc en quête de substitution. La reconnaissance publique en fut une, mais elle était bien loin de satisfaire le cœur et les besoins réels de Marilyn. Un jour, elle déclara qu'enfant, elle sentait qu'« il y avait deux personnes en elle : l'une, la fille de personne ; l'autre était quelqu'un qui appartenait au ciel, à l'océan, au monde entier. » Si Marilyn sauva sans doute Norma Jean, elle ne put la guérir de son mal-être profond.


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  • Rêves d'amourJim Dougherty, surnommé Jim le Veinard, pour avoir épousé en 1942, la ravissante Norma Jean Baker, alors âgée de seize ans, était ce que l'on appelle un chic type. Auprès de lui, elle connut tout ce qu'elle n'avait jamais eu : un appartement à elle, une sécurité affective et matérielle. Elle le surnommait daddy (papa) et se faisait appeler bébé ! Ce curieux transfert, elle le renouvela plus tard avec Arthur Miller, son troisième mari. Lorsque Jim s'engagea dans la Marine, sa jeune épouse s'effondra. Elle se sentit une nouvelle fois abandonnée ! Jim bien plus tard, après la mort de Marilyn, avouera n'avoir pas su déceler tous les besoins d'amour de sa jeune épouse et avoir parfois fait preuve de maladresse. Puis comme pour se justifier, il ajoutera : «C'était une bonne épouse mais elle était tellement imprévisible que pour moi, ce n'était pas facile tous les jours.» Marilyn ne parla jamais beaucoup de son premier mari. Elle disait seulement que «ce mariage n'avait été ni heureux, ni malheureux.»


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  • Rêves d'amourD'origine sicilienne, le champion de base-ball le plus populaire des Etats-Unis durant les années 50, Joe Di Maggio était un homme plutôt taciturne et machiste. Tombé sous le charme de Marilyn Monroe, il divorça pour l'épouser en 1954. Le quotidien eut raison de la love story qui passionna l'Amérique entière : Joe passait ses journées devant la télévision à boire de la bière, et voulait que son épouse soit d'abord une bonne femme d'intérieur. Marilyn apprit bien à faire des spaghettis, mais ses efforts ne dépassèrent guère cette performance. L'amour qu'elle vouait à son travail et à son public firent exploser le couple quelques neuf mois plus tard. Di Maggio continua pourtant d'aimer son ex mais trop illustre épouse, toute sa vie.


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  • Rêves d'amourAinsi Marilyn et Arthur Miller s'appelaient-ils dans l'infimité... Pour aimer, Marilyn avait aussi besoin d'admirer. Le 1er juillet 1956, un écrivain réputé et une vedette de cinéma tentent de se marier loin des flashes de la presse. La nuisance des médias ne sera pas le moindre des problèmes du troisième mariage de Marilyn. Au départ, la jeune femme est pourtant radieuse : elle admire profondément Arthur Miller, en qui elle voit un talentueux dramaturge, doublé d’un homme capable de se battre pour ses idéaux politiques. Elle était béate devant l'écrivain qui, lui-même, était fasciné par le phénomène artistique que Marilyn incarnait. Une fois qu'il l'eût épousée, il change petit à petit d'avis, et n'hésita pas à raconter sur elle, les pires horreurs : «c'est un monstre narcissique et méchant qui m'a pris mon énergie et vidé de mon talent.» Auprès de lui, Marilyn voulut croire longtemps qu'elle avait enfin trouvé bonheur et équilibre. En devenant madame Miller, elle pensait gagner en respectabilité. Elle se convertit au judaïsme, passa des journées entières à faire le ménage, soutint son mari haut et fort lors de problèmes qu'il connut pour ses positions politiques. Mais cela ne suffit pas. Le désarroi de Marilyn qui, malgré leurs tentatives, ne parvient pas à avoir d’enfant, l’épisode Montand, et finalement le tournage des Désaxés auront finalement raison du couple. En novembre 1960, c’est une femme brisée qui annonce leur rupture à la presse…et le couple divorça en 1961.


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